Bon nombre d'habitants du quartier sont horrifiés par la présence de la décharge sauvage située en bas de la rue de la Vignasse. Nous avons eu l'occasion de la voir se développer au fil des années.
Suite au courrier envoyé par notre Présidente à la mairie de St Etienne (courrier avec photos à l'appui, voir message du 25 mars), l'association a reçu une copie du courrier qui a été adressé à Mr LANA :
Les écureuils sont présents dans tout le quartier. Certains d'entre nous passent de sympathiques moments à les observer courir sur les fils téléphoniques et dans les nombreux arbres alentours.
Une de nos adhérentes passionnée de photographie a réussi à immortaliser quelques uns de leurs passages chez elle.
Regardez ses superbes photos !
cliquez sur la photo pour l'agrandir
Par ailleurs voici également une fiche qu'elle a spécialement réalisée pour le blog :
L’écureuil roux
L’écureuil roux (Sciurus
vulgaris) est un rongeur de la famille des Sciuridés. Son nom dérive du mot
grec skiouros qui signifie « celui qui s’assied à l’ombre de sa
queue ». Sa belle queue en panache de 15-20cm de long lui sert tantôt de parasol,
de cache-nez ou de couverture, mais aussi de balancier lorsqu’il saute d’arbre
en arbre.
Souvent roux, parfois plus foncé, voire noir, le pelage
présente des variations régionales ou saisonnières. Le ventre est toujours
blanc. En hiver, des pinceaux de poils ornent les oreilles, mais ils
disparaissent lors de la mue de printemps.
Répartition et
habitat
Il vit à peu près partout en Europe et en Asie jusqu’au
Japon, à 2000m d’altitude tout au plus. Les forêts et les bois ainsi que les parcs
et jardins situés à proximité constituent son habitat de prédilection.
Mode de vie
Il vit en solitaire sur un domaine de 3 à 8 ha dont il
marque les frontières par des dépôts d’urine et de sécrétion de glandes situées
autour de la bouche. Les domaines de plusieurs écureuils peuvent se recouper.
Sur son domaine, un écureuil a plusieurs nids, appelés
hottes. Chaque nid est installé à 5-10m de hauteur, dans une cavité de tronc,
un ancien nid de corvidé ou est construit par l’écureuil lui-même dans le houppier de l’arbre. L’écureuil
rassemble branchettes et feuilles sèches pour le former. Le diamètre extérieur
atteint 30 à 50cm tandis que celui de la cavité intérieure n’est plus que de 12
à 20cm. L’intérieur est tapissé d’une
épaisse couche de mousse, d’herbes sèches, de poils, de plumes, éventuellement
de bouts de tissus trouvés ici ou là. Le nid principal sert de refuge hivernal
et de lieu de mise bas.
Diurne, l’écureuil entre en activité dès le lever du jour.
Après une pause dans la journée, il est de nouveau actif en fin d’après-midi,
voire jusqu’à la nuit tombante quand il fait chaud. L’activité est réduite par
temps froid, lorsque la température dépasse 24°C, ou encore quand il y a du
vent.
Très adroit, l’écureuil se déplace à toute allure, en
s’aidant de ses griffes et de sa queue.
L’écureuil n’hiberne pas mais, s’il fait très froid, il
reste engourdi dans son nid qu’il partage parfois à cette occasion.
Très expressif, il communique avec ses congénères par des
petits cris, des gloussements divers et des mouvements saccadés de queue. « En
colère », il pousse des cris, tape des pattes et balance sa queue.
Régime
alimentaire
Il se nourrit essentiellement de graines : glands,
noisettes, faînes, châtaignes, noix, samares d’érable, de frêne ou d’orme, graines
des cônes de pins ou d’épicéas, sans oublier celles qu’il trouve dans les
mangeoires à oiseaux installées près de nos habitations.
Il consomme aussi des pousses d’arbres, des feuilles de
pissenlit, des fleurs de merisier, des bourgeons à fleurs, des fruits comme les
cerises et les fraises de nos jardins, des champignons, des lichens, des
écorces, et plus rarement des insectes, des vers, des escargots, des limaces,
des œufs d’oiseaux et même des oisillons.
En automne, il cache des graines au pied des arbres,
constituant des provisions qu’il utilise pendant l’hiver … quand il les
retrouve! En raison de cette prévoyance, il a été choisi comme emblème par la
Caisse d’Epargne.
Il a besoin de boire notamment lorsque son alimentation
contient peu d’eau. Il vient boire aux points d’eau mis en place pour les
oiseaux près des maisons.
Reproduction
La période de reproduction commence entre mi-décembre et fin
mars selon la rudesse de l’hiver. Les courses-poursuites entre mâles ou entre
mâles et femelles animent alors la forêt.
Il n’y a pas de vie en couple.
La mise bas a lieu après une gestation de 38 jours. Les petits,
au nombre de 2 ou plus, jusqu’à 8, sont allaités par leur mère pendant 2 mois. En
cas de dérangement, elle les transporte
un à un dans un autre nid, en les prenant entre ses dents par la peau du ventre.
A 3-4 mois, les jeunes deviennent indépendants. Ils établissent leurs domaines
et leurs nids.
Si les conditions environnementales –alimentation et climat–
sont bonnes, il peut y avoir une deuxième portée annuelle fin août-début
septembre. Cependant, le taux de survie des petits nés tardivement est beaucoup
moins bon.
Dans la nature, un écureuil vit de 5 à 7 ans.
Statut et protection
Son inscription
à l'Annexe III de la Convention de Berne (19 septembre 1979) protège l’écureuil
dans toute l’Europe.
En France, l’écureuil est de plus protégé par l’arrêté qui
fixe la liste de Mammifères terrestres protégés et leur mode de protection (dernière
version datée du 23 avril 2007). Pour l’écureuil, cet arrêté stipule notamment qu’il
est interdit de détruire, altérer ou dégrader les sites de reproduction et les
aires de repos de cet animal.
Malgré cela, l’effectif des populations
ne cesse de baisser. Plusieurs facteurs anthropiques sont incriminés :
- le mode de gestion forestière avec
des pratiques telles que le débroussaillage des sous-bois, les coupes à blanc
et l’exploitation sélective des essences,
- la pollution et les pesticides,
- les chiens et les chats domestiques
qui exercent une certaine prédation dans les bois proches des habitations,
- le trafic routier fait de
nombreuses victimes en l’absence de couloirs biologiques en nombre suffisant.
Depuis 2007, une enquête est menée
conjointement par l’ONF, la SFEPM et le Muséum National d’Histoire Naturelle,
pour mieux connaître la répartition de l’écureuil sur le territoire français. Voir http://www.sfepm.org/ecureuilroux.htm
Pour en savoir plus
- Un livre : L’écureuil. Albert et Jacqueline Visage,
Gérard Grolleau. Artemis Editions, 2005.
- Un site : http://grifouniou.free.fr/sosecu2/index.htm
(surtout pour les photos).
Toujours lors de l'opération"nettoyage de printemps" sur les rives de l'ONZON, notre Présidente a fait part au Maire des démarche qu'elle a
entreprise au nom de CRIQUETS auprès de la Mairie de St Etienne au sujet de cette décharge sauvage en bas de la rue de la Vignasse.
En effet, au début d'année, elle a envoyé un mail
avec photos à l'appui au service Environnement de St Etienne, puis un courrier
au Maire de cette même ville (toujours avec photos). Pas de réponse à ce jour.
Le Maire de la Tour en Jarez a demandé de lui faire passer copie du
courrier (ce qu'elle a fait ce jour) et il s'est engagé à appuyer notre
action.
Lors de l'apéritif organisé à l'issue de l'opération "Nettoyage de printemps" sur les rives de l'Onzon, notre présidente a pu discuter avec le maire et son adjoint à l'urbanisme du projet de la rue du Lavoir.
Elle leur a fait part de l'étonnement des habitants du quartier à la lecture de l'article du bulletin municipal et a réaffirmé l'opposition des membres de CRIQUETS à la réalisation de 12 logements.
D'après le Maire, il est impossible de descendre en dessous de 12 logements si on veut conserver des réalisations HQE (haute qualité environnementale) car même ainsi l'opération serait déficitaire.
Il a aussi avoué qu'il avait beaucoup de mal à trouver un maître d'œuvre pour la réalisation et notre Présidente en a profité pour lui glisser qu'à son avis ce projet n'était pas économiquement viable car il se trouverait fort peu d'acquéreurs pour acheter un appartement dans un quartier à caractère rural et sans aucune commodités.
Il lui a alors fait part de ses craintes, en cas de vente par parcelles de voir construire d'affreuses maisons.
Il a par ailleurs confirmé que les travaux de réfection de la rue du Lavoir étaient programmés prochainement.
Le samedi 21 mars, l'équipe municipale a lancé une grande opération de « nettoyage de printemps » sur les berges de l'Onzon.
Cette manifestation a pour but de
permettre de sensibiliser le grand public à la préservation de
l'environnement et d'encourager l'esprit "éco-citoyen" par le ramassage de déchets de toute nature dans les
rivières, fossés, friches...). .
Notre Présidente a répondu présente à l'appel ! A cette occasion, l'idée de lancer le même type d'opération sur les rives de la Vignasse a été lancée.
La difficulté réside dans le fait que ce territoire est partagé entre notre commune et la ville de St Etienne et qu'il faudrait organiser une action conjointe, ce qui ne devrait pas être insurmontable.
Par ailleurs, lors de l'apéritif qui
a clôturé la matinée, différents sujets relatifs à notre quartier ont pu être abordés avec notre
maire et son adjoint à l'urbanisme.
L'éBauche d'une année, de désirs, de dOuceurs, de partage et de projets se dessiNe . L'associatioN CRIQUETS vous souhaite des brAssées de boNheur, de saNté, de plaisirs simplEs ... tellemEnt précieux.
Avec l'arrivée du froid, nous assistons au ballet des oiseaux près d'une mangeoire. Il s'agit principalement de mésanges bleues, de rouges-gorges familiers, d'une sittelle torchepot au dos bleu-gris et ventre brun-orangé, d'un pic épeiche mâle avec ses tâches rouge vif sans parler des nombreux merles noirs. Toutefois ce dernier est très sauvage et s'envole à la moindre approche d'un humain muni d'un appareil photo !
Une de nos adhérentes s'intéresse beaucoup à la faune. Voici quelques informations sur 2 espèces mal connues que l'on peut rencontrer dans notre quartier : Tritons et Salamandres
Ce
sont des Amphibiens Urodèles de la famille Salamandridés.
Le triton alpestre (Mesotriton alpestris, anciennement
Ichthyosaura alpestris ou Triturus alpestris ) et la salamandre
tachetée (Salamandra salamandra) - également appelée salamandre
terrestre ou salamandre de feu - vivent à proximité des points d'eau stagnante : mares,
sources, ruisseaux à faible débit, etc. Ces habitats
aquatiques peuvent être entourés de milieux terrestres très divers : prairies,
bois, landes, jardins, terrains vagues, etc.
Le
triton alpestre se rencontre jusqu’à 3000 m d’altitude alors que la salamandre
tachetée est inféodée à la moyenne montagne. Autre différence, le triton
alpestre, très bon nageur, passe une partie de l’année en milieu aquatique
alors que la salamandre est terrestre.
Chez
le triton alpestre, le mâle mesure 8-10 cm, la femelle 10-12 cm. Le corps brun, verdâtre ou gris bleuté avec des tâches plus
ou moins visibles, présente un ventre jaune orangé à rouge.
Photo
Mathieu Denoël
La salamandre tachetée mesure 17-22 cm, les femelles étant
plus grandes que les mâles. La peau lisse et luisante, de couleur noire,
présente des points et traits jaunes (parfois orangés) irréguliers, plus ou
moins disposés en ligne. La peau est munie de nombreuses glandes dont les
sécrétions constituent un moyen de défense efficace contre les prédateurs.
Photo Pierre-Yves Vaucher
Pendant
la journée, ces batraciens restent cachés dans des cavités souterraines, sous
des pierres, des troncs d’arbres pourris, des tas de bois, des accumulations de
feuilles mortes. Ils sortent la nuit,
rampant lentement sur le sol à la recherche de nourriture : vers,
insectes, limaces, araignées, vers de terre, œufs et têtards de batraciens…
Fin
octobre-début novembre, ils se réfugient à l’abri du gel pour hiberner, souvent
en groupe. Ils redeviennent actifs en février-mars lorsque les grands froids
s’éloignent.
Reproduction
Le triton
alpestre : Chaque année, au printemps, les tritons alpestres
quittent leur gîte terrestre pour rejoindre un milieu aquatique, site de
reproduction pour lequel ils peuvent montrer une certaine fidélité. La femelle fécondée pond 100 à 500 œufs sur la
végétation aquatique. Après 1 à 2 semaines, les têtards sortent de l'oeuf. Ils n'ont pas encore de pattes et respirent à l'aide de branchies externes situées à hauteur de leur tête. Peu à peu apparaissent une nageoire le long du corps et de la queue, les 2 pattes avant puis les 2 pattes arrière. Ils sortentde l'au lorsqu'ils sont complètement formés et ont perdus leurs branchies.
La salamandre tachetée : Les
salamandres tachetées s'accouplent exclusivement hors de l'eau, soit en
septembre, soit en avril-mai selon les régions et surtout dès que les
conditions climatiques sont réunies : humidité importante après une
période de sécheresse et en dessus de 5°. Ovovivipares, les femelles déposent
les œufs (10 à 70) dans des flaques, des petits cours d'eau, près des sources,
là où la vitesse de courant est faible. Les œufs éclosent immédiatement au
contact de l’eau pour donner naissance à des larves. Les juvéniles quittent
l'eau environ trois mois plus tard (selon la température et l’altitude) après
leur métamorphose.
Statut
Les 2 espèces sont protégées dans la plupart des pays d'Europe via leur inscription à l'Annexe III de la Convention de Berne (19 septembre 1979).
En
France, elles sont protégées par la
Loi 76-629 de 1976 relative à la protection de la nature.
Elles sont inscrites sur la
Liste rouge française des Mammifères, Reptiles et Amphibiens
de mars 2008.
Mesures de conservation
En
dépit de leur protection, ces espèces sont en régression constante. Plusieurs causes semblent pouvoir être incriminées :
- le recul des zones humides intra et péri forestière par
comblement ou drainage,
- la contamination de l’environnement par les pesticides,
- la fragmentation éco paysagère en général et des forêts
par les routes en particulier,
- l'ajout de poissons
prédateurs ou de canards dans les étangs.
La
priorité est de conserver à l'état naturel les sources et les mares ainsi que
la végétation des rives. La gestion du domaine terrestre doit être respectueuse
de l'environnement avec des interventions limitées, des travaux forestiers non
destructeurs, le maintien des ambiances forestières en laissant sur place du
bois mort, des troncs inexploités et des branchages.
La
fréquentation excessive de certains sites de reproduction (piétinement,
destruction de la végétation, perturbation du cours d'eau) doit être contrôlée.
L'empoissonnement
des têtes de rivières et des étangs forestiers est à limiter ou éviter.
Nos remerciements à :
M. Mathieu Denoël pour nous avoir autorisés à utiliser l’une
de ses photos de triton alpestre. Pour plus d’informations, consulter son
article très complet à l’adresse web suivante : http://www.etho.ulg.ac.be/denoel/tritons.html
M. Pierre-Yves Vaucher pour sa révision du texte ci-dessus
et son autorisation de l’illustrer avec l’une de ses photos de salamandre. Pour
plus d’informations, consulter son très beau site : http://www.batraciens-reptiles.com